Comparisons of Life-History Characteristics of a Genetic Sexing Strain With Laboratory Strains of Anopheles arabiensis (Diptera: Culicidae) From Northern Sudan
Résumé
A genetic sex separation strain (GSS) has been created for Anopheles arabiensis (Patton) (Diptera: Culicidae), one of the major African malaria vectors, for use in controlling wild populations of this species via the sterile insect technique (SIT). This GSS strain, “ANO IPCL1,” allows sex separation by a translocation linking a dieldrin resistance allele and the Y chromosome. Differences between ANO IPCL1 relative to wild strains might reflect its field performance and therefore are of concern. Of more immediate interest is how differences might affect production during mass rearing. Life-history parameters were measured for the ANO IPCL1 strain and the two wild strains from which it originated. Although developmental rate differences were found among them, none were large. However, a major observed variation was the very low intrinsic fertility of ANO IPCL1 because of the translocation itself. This resulted in a much lower rate of increase: ANO IPCL1 was able to double its population size, in 7.8 ± 0.4 d, whereas Dongola and Sennar strains could do so in 4.9 ± 0.5 and 5.6 ± 0.4 d. The presence of the Y-autosome translocation mainly affected the natural fertility of the males, and this will require amplification steps during mass rearing.
Dans le cadre d'un projet de contrôle des populations de l'un des principaux vecteurs du paludisme en Afrique, une souche d'Anopheles arabiensis (Patton) (Diptera: Culicidae), “ANO IPCL1,” permettant une séparation des sexes de façon génétique (GSS) a été créée pour le développement de la technique de l'insecte stérile. Cette séparation est possible grâce à une translocation liant au chromosome Y un allèle de résistance à la dieldrine. L'existence de différences entre ANO IPCL1 et les souches sauvages pourrait refléter les performances des mâles sur le terrain et il est donc important de les évaluer. Il est fondamental de comprendre comment ces différences peuvent affecter une production de masse. Les traits d'histoire de vie ont été mesurés pour ANO IPCL1 et les souches sauvages parentales. Hormis des différences mineures concernant les paramètres de développement, le processus de translocation a induit une très faible fertilité naturelle chez ANO IPCL1 entrainant un plus faible taux intrinsèque d'accroissement de la population. Une population d'ANO IPCL1 était capable de sa taille en 7,8 ± 0,4 jours, alors que Dongola et Sennar pouvaient le faire en 4,9 ± 0,5 et 5,6 ± 0,4 jours. La translocation ayant principalement affecté la fertilité des mâles, elle aura un impact important sur l'élevage de masse.
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