La situation de Chlorophyllum molybdites dans la systématique a subi des changements en raison des désaccords sur le statut devant être attribué à Chlorophyllumsoit celui de genre, soit ceux de sous-genre ou de section faisant partie des genres voisins. Depuis 1818, date de la première diagnose par Meyer, cette espèce a été successivement classée dans les genres Agaricus, Chlorophyllum, Leucocoprinus, Lepiota et,récemment, Macrolepiota. Ces divergences taxonomiques ont suscité la création de nombreux binômes tels que Lepiota morganii, Chlorophyllum esculentum.Cependant, la dénomination latine la plus souvent rencontrée est Chlorophyllum molybdites signifiant, étymologiquement, la coloration verdâtre des lamelles à maturité et de la sporée, caractère macroscopique le plus remarquable de cette espèce. Considérée pendant longtemps comme une espèce tropicale, ce champignon est actuellement inventorié dans des régions subtropicales et tempérées des cinq continents. Chlorophyllum molybdites est responsable d’intoxications et classé parmi les champignons provoquant un syndrome gastro-intestinal à courte durée d’incubation. Le traitement est symptomatique nécessitant, dans les cas sévères, l’instauration de techniques d’élimination et d’épuration. Les caractères chimiques du principe toxique, qui semblerait être de nature protéique, ne sont pas encore connus