Plastics and antimicrobial resistance of bacteria in coastal waters
Plastiques et AntibioRésistance de Bactéries en Eaux Littorales
Résumé
One of the consequences of the richness (high diversity of use and economic activities) of the Mediterranean coastal socio-ecosystem is the intensification of anthropogenic pressures exerted on the environment. As part of them, demographic pressure goes along with production of plastic waste, some of which escaping the treatment process. It is estimated that about 600 tons of plastic waste are discharged daily into the Mediterranean Sea, 94% of them are macroplastics. The consequences of their presence in the coastal environment are multiple, including an impact on the diffusion of pathogens and microbial interactions (i.e. exchanges of genes). The hypothesis of the project is the involvement of the plastisphere from coastal waters in the dissemination and/or emergence of antimicrobial resistance. Two sites of the OHM were chosen to compare the bacterial communities subjected to different anthropogenic pressures: the Gulf of Aigues Mortes (marina of Port-Camargue, lagoon areas, seaside areas, and watershed) and the Etang de Biguglia (watershed, lagoon). Initial experiments allowed the implementation of a protocol to chemically characterize plastics and to an in situ experimental adaptation. These protocols will allow to answer the following questions: is the plastisphere in the Mediterranean coastal zone a reservoir or a site of emergence of antibiotic resistance genes? Do chemical characteristics of plastics and water impact antimicrobial dynamics? Finally, the results will be explored in order to determine possible indicators of risk for public health and thus help in decision-making concerning the measures necessary to reduce plastic pollution.
Le socio-écosystème littoral méditerranéen est le siège d’une grande diversité d’usages et d’activités économiques qui a pour conséquence l’amplification des pressions anthropiques exercées sur le milieu. La pression démographique s’accompagne d’une production de déchets, notamment de plastiques qui échappent à la filière de traitement. Environ 600 tonnes de déchets plastiques sont déversées quotidiennement dans la mer Méditerranée, 94% de ces rejets étant des macroplastiques. Les conséquences de leur présence dans le milieu côtier sont multiples avec notamment un impact sur les micro-organismes aquatiques. L’hypothèse du projet est une implication de la plastisphère dans les eaux littorales dans la dissémination et/ou dans l’émergence de l’antibiorésistance. Deux sites de l’OHM ont été choisis : le Golfe d’Aigues Mortes (port de plaisance de Port-Camargue, zones lagunaires et balnéaires, et bassin versant) et l’Etang de Biguglia (bassin versant, lagune). Les premiers essais ont permis la mise au point de la caractérisation chimique des plastiques ainsi que des conditions expérimentales in situ pour répondre aux questions suivantes : la plastisphère en zone côtière méditerranéenne est-elle un réservoir de gènes d’antibiorésistance et une niche d’évolution favorisant la dissémination de cette résistance ? la nature des plastiques et l’environnement chimique dans lequel évoluent les communautés bactériennes impactent-ils la dynamique de l’antibiorésistance ? Les résultats seront explorés afin de déterminer d’éventuels indicateurs de risque pour la santé publique et ainsi aider à une prise de décision concernant les mesures nécessaires pour diminuer la pollution plastique. Une étude complémentaire sera entreprise sur la perception par les acteurs comme par les usagers de la présence des plastiques dans les écosystèmes lagunaires et de leur rôle sur la question de l’antibiorésistance, et des actions à entreprendre
Domaines
Sciences de l'environnement
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