Political knowledge of students in law, political science and mathematics: theoretical issues, methodological stakes and empirical results
Les connaissances politiques des étudiants en droit, science politique et physique : enjeux théoriques, défis méthodologiques et résultats empiriques
Résumé
This communication will present the results of a quantitative study on the political knowledge of students in law, political science and mathematics. It will question the determinants of political knowledge inequalities (social background, age, gender, academic discipline, school competence, etc.). It also aims to establish correlations between the political knowledge level and some dispositions and attitudes. The study mainly focuses on methodological issues concerning knowledge tests. Indeed multiple-choice questions allow the test-takers to guess the answers, and the issue is that the tendency to guess is unequally distributed among the population, for example according to gender. In order to both reduce and measure the extent of this bias, I used an original method: for each of their answers, the students were asked to indicate a “degree of certainty”. This method enables 1) to establish a more precise evaluation of their knowledge by testing different scorings, and 2) to measure the student’s level of confidence in their answers, according to individual characteristics, considering an equal level of knowledge. This communication will question the impact of the different methods of scoring political knowledge and present the main results.
Cette communication présentera les résultats d’une enquête quantitative portant sur les connaissances politiques des étudiants inscrits en Licence de droit, science politique et maths. Il s’agira de présenter les déterminants des inégalités de connaissances politique (milieu social, âge, genre, discipline, niveau, etc.) et d’établir des corrélations entre les connaissances politiques et certaines dispositions et attitudes. Une attention particulière sera portée aux enjeux méthodologiques, qui constituent en eux-mêmes une dimension importante de la recherche. En effet les tests de connaissance induisent des biais méthodologiques de taille : lorsqu’ils prennent la forme de QCM en particulier, ils laissent la possibilité aux enquêtés de deviner, le problème étant que la tendance à répondre au hasard est inégalement répartie dans la population (par exemple selon le genre). Pour réduire et mesurer l’étendue de ces biais, un dispositif original a été mis en place : pour chacune de leurs réponses, les étudiants doivent indiquer un « degré de certitude ». Ce dispositif permet d’une part d’établir une évaluation plus fine des connaissances en testant différentes comptabilisations des scores, et d’autre part de mesurer le degré de confiance des étudiants en leurs propres réponses selon leurs caractéristiques individuelles, à niveau de connaissance égal. Cette communication s’interrogera sur les effets des différents modes d’évaluation des connaissances politiques et présentera les principaux résultats de l’enquête empirique.