Faut-il raisonnablement proposer une cinquième tentative de fécondation in vitro après échecs répétés d’implantation ?
Résumé
Accepter ou non une cinquième tentative en fécondation in vitro reste aujourd’hui un sujet à débat, tant par les coûts engendrés pour la société que pour les faibles taux de grossesses obtenus. Faut-il sélectionner seulement des patientes aux chances de grossesses acceptables ? Que proposer en cas d’échecs répétés d’implantation ? Le cas clinique présenté ici illustre cette situation. Environ deux tiers des échecs d’implantation seraient dus à un défaut de réceptivité ou une mauvaise synchronisation endomètre/embryon. De nouveaux tests d’appréciation de la réceptivité endométriale sont aujourd’hui disponibles, permettant de détecter de façon précise la fenêtre d’implantation par une approche transcriptomique. Ces tests semblent prometteurs mais sont actuellement en cours d’évaluation. Des études prospectives randomisées devraient permettre prochainement une meilleure visibilité de la pertinence de ces tests.