La réception scolaire des oeuvres patrimoniales ou les Objets Sémiotiques Secondaires à l'école
Résumé
Si, comme nous y invite le texte programmatique du colloque dont cette publication émane, les écritures de la réception sont « l'expression d'une lecture, la traduction volontaire ou prescrite, métatextuelle ou hypertextuelle, synchrone ou différée, d'une rencontre avec un texte et, de façon extensive, avec toute création artistique, indifféremment du support » (Le Goff et Fourtanier, texte programmatique), si l'on accepte donc que le stylo mais aussi le pinceau, la caméra voire le ciseau sont des outils scripturaux, je propose de considérer les Objets Sémiotiques Secondaires (désormais OSS) des oeuvres littéraires patrimoniales, que je définirai plus loin, comme des textes de lectures et des écritures de la réception de ces oeuvres. Il y a maintenant plusieurs années que je travaille sur la notion de patrimoine car la transmission (que l'on doit évidemment penser en termes d'appropriation) des oeuvres patrimoniales est au coeur du métier d'enseignant de littérature. Dans un premier temps, je vais rappeler en quoi a consisté ce travail, débuté à Arras, en 2009, dans le cadre d'un colloque organisé par Isabelle de Peretti et Béatrice Ferrier s'intitulant « Enseigner les classiques », et continué dans le cadre du colloque de Cergy, organisé en 2013 par Sylviane Ahr, Anissa Beladjin, Marie-France Bishop et Nathalie Denizot et consacré à « l'école et les patrimoines littéraires ».
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