Operational factors of entomopathogenic nematodes for the biocontrol of crop insect pests
Facteurs d'opérationnalité des nématodes entomopathogènes pour le biocontrôle d'insectes ravageurs de culture
Résumé
The discovery of the harmful effects of chemical plant protection products used in agriculture on human, animal and environmental health has led to a reduction in their use and the development of new strategies to combat bio-aggressors. One such strategy is biological control, i.e. the use of living organisms to control pests. Entomopathogenic nematodes (EPNs) are capable of killing a large number of insect species in less than 120 hours. They are used in biological control by augmentation and/or acclimatization (introduction of a natural enemy into the environment) on high-value crops (ornamentals, vegetables, orchards). The high cost of their use, as well as the variability of their efficacy, reduces their use in field crops such as corn and wheat. What's more, many factors (soil texture, pH, nematophagous fungi, competitive bacterivorous nematodes, etc.) are known to influence their presence and diversity in soils. Surprisingly few studies have been carried out to describe the effects of agricultural practices on the presence, diversity and persistence of EPNs in agricultural soils.The challenge today is to use EPNs in conservation biological control (using different agricultural practices to encourage the presence of pests' natural enemies). The thesis we are working on has three key objectives:1/ Propose a new methodology to improve the detection of EPNs with a view to describing their description in agricultural soils.2/ Determine the factors influencing the presence of EPNs3/ Determine the factors influencing the success of the parasite cycle in EPNs, and in particular the influence of their microbiota
La découverte des effets néfastes des produits phytosanitaires chimiques utilisés en agriculture sur la santé humaine, animale et environnementale a conduit à la réduction de leur utilisation et au développement de nouvelles stratégies pour lutter contre les bioagresseurs. Une de ces stratégies est la lutte biologique c’est-à-dire l’usage d’être vivant pour contrôler des bioagresseurs. Les nématodes entomopathogènes (NEPs) sont capables de tuer un grand nombre d’espèces d’insectes en moins de 120h. Ils sont utilisés en lutte biologique par augmentation et/ou acclimatation (introduction d’un ennemi naturel dans l’environnement) sur des cultures à hautes valeurs ajoutées (ornementales, maraîchage, verger). Le coût important de leur utilisation ainsi que la variabilité de leur efficacité réduisent leur utilisation dans des grandes cultures comme le maïs ou le blé. De plus, de nombreux facteurs sont connus (la texture des sols, le pH, les champignons nématophages, les nématodes bactérivores compétiteurs, ect…) pour influencer leur présence et leur diversité dans les sols. Etonnement peu d’études ont été menées pour décrire les effets des pratiques agricoles sur la présence, la diversité et la persistance des NEPs dans les sols agricoles.L’enjeu aujourd’hui est d’utiliser les NEPs en lutte biologique par conservation (utilisation de différentes pratiques agricoles pour favoriser la présence des ennemis naturels des bioagresseurs). La thèse menée s’inscrit dans cet enjeu et a ainsi trois objectifs clés :1/ Proposer une nouvelle méthodologie pour améliorer la détection des NEPs en vue de décrire leur description dans les sols agricoles2/ Déterminer les facteurs qui influencent la présence des NEPs3/ Déterminer les facteurs qui influencent la réussite du cycle parasitaire des NEPs, et en particulier l’influence de leur microbiote
Origine | Version validée par le jury (STAR) |
---|