Résumé : Nombre d’espèces nous sont plus ou moins familières comme de bons génies travaillant de manière totalement gratuite pour notre plus grand bénéfice : pollinisation, production de miel, de pollen, de cire, de soie, lutte biologique en serre ou en plein champ …. De nombreux écologistes ou comportementalistes (Jean- Henri Fabre et bien d’autres) se sont extasiés devant le haut niveau de sophistication du comportement des insectes et la perfection technique de leurs réalisations. Par contre, il faut reconnaître que d’autres (mouches, moustiques, guêpes, cafards, ravageurs des cultures, etc.) ne semblent venus sur Terre que comme de mauvais génies pour nous poser de multiples problèmes. Mais connaissons- nous bien ce monde immense avec des espèces si petites ou si mobiles qu’elles échappent facilement à nos observations ? Et si nous sommes conscients qu’ils représentent une part essentielle de la biodiversité animale spécifique (les trois quarts) dans nos écosystèmes terrestres, nous imaginons la diversité de leurs relations avec les autres êtres vivants et les multiples rôles qu’ils vont jouer notamment dans le recyclage de la matière organique ou comme maillons des chaînes alimentaires.