. Ibid, 29 Un coup de dés, OC, p. 461. 30 OC, Page 644 § 8 ». 31 Voir également « Crise de vers, pp.36-655

. Ibid, oeuvre est « éclairé[e] » par « un reflet de l'absolu », selon l'expression de Jacques Scherer (op. cit., p. 142) Nous ferons remarquer à ce titre que « La Gloire » (Poèmes en prose, p. 288) nous incite à ne pas « divulgu, p.128

H. Scepi and «. , Suggestion et abstraction : les objets de l'écriture », dans André Guyaux (dir.), Mallarmé, Actes du Colloque de la Sorbonne, pp.53-67, 1998.

P. Frangne, S. Mallarmé, . De-la-lettre, and . Au-livre, attention : une des nombreuses salves d'applaudissements décernés selon l'enthousiasme à l'illustration sur la scène du privilège authentique de l'Homme, venait, brisée par quoi ? de cesser net, Paris, Le Mot et le Reste, p.40, 2010.

G. Davies, ». Dans-mallarmé-et-la-«-couche-suffisante-d-'intelligibilité, J. Paris, and . Corti, explique à ce sujet que « le Faune passe en revue les différentes hypothèses qui pourraient expliquer la rétention de telles images dans son cerveau : réminiscence d'une expérience vécue, souvenir d'un rêve qui persiste au réveil, évocation inspirée par l'ardeur de ses désirs sensuels ou par la musique de sa flûte, pp.135-136, 1988.

L. Mattiussi and «. , Mallarm?? et le proc??s d'impersonnification : Narcisse se d??visage, Romantisme, vol.28, issue.99, p.106, 1998.
DOI : 10.3406/roman.1998.3376

M. Bernard, O. Noël, and G. Purnelle, Difficultés de Mallarmé ? Introduction à la lecture des Poésies, pp.221-179, 1999.

. Cf, l'« insinuation » dont il est question dans Un coup de dés (OC, p.466

T. Frédéric, ». , and P. , Campion 93 ), liée à ce que Henri Scepi appelle pour sa part une « performativité accomplie 94

. Tel-est-sans-doute-le-dernier and . Effet, et le plus productif, de la suggestion : amener le lecteur à lire le texte non pas comme la redisposition, la traduction d'un sens déjà formé, mais bien comme la génération d'un sens encore à construire

. Qu, Hérodiade hésitant (« le dirai-je 95 ? ») ou de la locutrice du « Non ! La bouche ne sera pas sûre / de rien goûter à sa morsure » des Poésies 96 [Revue Indépendante de mars 1885], cette performativité est aussi décelable dans la démonstration d'un acte d'écriture en train de s'accomplir, comme lorsqu'il s

L. Quelque-langage and . Chance-que-je-le-tienne, comporte du dédain, bien sûr, puisque la promiscuité, couramment, me déplaît : ou, serai-je, d'une note juste, conduit à discourir ainsi ? ? Camarades ? par exemple ? vous ne supposez pas l'état de quelqu'un épars dans un paysage celui-ci, où toute foule s'arrête, p.99

L. Lecture, inspiration tiennent donc à leur fugacité, mais aussi à ce qui est mis en suspens, à ce qui s'intercale. Ces vibrations du texte vont jusqu'à permettre la retrempe de la clausule, aussi prévisible par le genre qu'imprévisible dans sa position de rentrement, du rondel de 1896 « Rien au réveil que vous n'ayez 103 », et que nous pourrions comparer au « JAMAIS / quand bien même lancé dans des circonstances éternelles, p.48

L. Musique and L. Lettres, 102 « Crise de vers 104 OC, p. 459. Songeons à la coordonnée « ? ou roule ivre / par des marais de sang, ? » du « Château de l'Espérance » (Poèmes d'enfance, p. 23), au fameux « à la fin que me veut-on » du « Petit air, pp.654-361

N. Op and . Paxton, The Development of Mallarmé's Prose Style Frédéric TORTERAT intempestives, telles le « ô grief ! » du « Tombeau d'Edgar Poe 112 », le « toi de qui tant de ris framboisés / se joignent en troupeau d'agneaux apprivoisés » du « Placet futile 113 », ainsi que le « Sache l'Esprit de litige éclaircit cette théorie mallarméenne d'un instant perpétuellement unique, à notre sens le véritable « Grand OEuvre » dont Mallarmé nous ait transmis l'idéal : À l'âge encore assez tendre de vingt ans, et au point critique d'une étrange et profonde transformation intellectuelle, je subis le choc de l'oeuvre de Mallarmé Je connus la surprise, pp.84-51, 1931.

G. Bachelard-reprendra-lui-même-cette-thématique-dans-les-feuillets-qui-seront-rassemblés-dans-droit-de-rêver, et où il parle des « mouvements divers de l'inspiration » qui caractérisent selon lui la poésie mallarméenne 116 , dont le mérite, d'après lui, est d'avoir su à ce point fixer « l'instant poétique 117 ». Mallarmé voit vraisemblablement dans ces mouvements l'occasion non pas de signifier, mais avant tout d'inspirer 118 : L'unique entrainement imaginatif consiste, aux heures ordinaires de fréquentation dans les lieux de Danse sans visée quelconque préalable, patiemment et passivement à se demander devant tout pas, chaque attitude si étranges

T. Voir, L. Roger, and . Du-coup-de-dés, Étude critique de la réception d'Un coup de dés jamais n'abolira le hasard de Stéphane Mallarmé Il s'agit d'atteindre des « fragments de candeur » que Jean-Luc Gallardo voit en particulier dans « Ballets » (p. 303-307), et auxquels il relie « d'autres mots comme " mouvoir?, " mouvement?, " mouvant?, " s'émouvoir?, " inerte? qui signifie le contraire, " momentané?, " principe?, autre mot essentiel, puisqu'il désigne l'apparition du mouvement, pp.38-39, 1897.

. Ibid, lequel force néanmoins le trait, selon nous, du « mode musical » (p. 112) : « ayant à commenter l'oeuvre de Mallarmé, Bachelard n'hésite pas à dire que celle-ci ne contient aucune idée mais se vit entièrement sur un mode musical, comme " un miracle du mouvement? que le lecteur doit se préparer à recevoir dynamiquement pour qu'il produise en lui tout son effet ». 118 « Ballets, pp.227-307, 2010.

M. Bernard, O. Noël, and G. Purnelle, Cette expérience devient possible dans le « rêve pur d'un Minuit », d'une « Clarté reconnue, qui seule demeure au sein de son accomplissement plongé dans l'ombre 122 », laquelle est d'ailleurs semblable à ce que laisse « la cueillaison d'un Rêve au coeur qui l'a cueilli 123 ». L'auteur s'en explique là encore dans l'entretien qu'il donne à Jules Huret en 1891 124 : « Nommer un objet, c'est supprimer les trois quarts de la jouissance du poème qui est faite du bonheur de deviner peu à peu ; le suggérer, voilà le rêve ». À la question que lui pose Jules Huret sur l'« obscurité » que peut provoquer une écriture intégralement suggestive, Mallarmé répond 125 : C'est, en effet

». Rappelons-nous-À-ce-titre-le-commentaire-que-l-'auteur-produit-sur-l-'«-ulalume, . De-poe, . Qu-'en-donne-sarah-helen, and . Whitman, sur un poème « peut-être le plus original et le plus étrangement suggestif de tous », à propos de quoi il rapporte 126 : j'ajoute quelques explications inédites, qui m'ont été données par l'auteur [S. H. Whitman] au cours d'une lettre datée de novembre 1876 : « Avez-vous déjà fait la traduction

L. 'interprétation,-même-difficile,-laisse-pourtant-place-À-ce-«-scandale-intime-instantané, ». Dont, and . Valéry, Dans cette perspective et en conclusion d'une réflexion sur « Chevelure », Henri Scepi en déduit que l'objet du poème « se dégage de sa matérialité contigente », tout en poursuivant 128 : Pure fonction du langage, par conséquent, voire fonctionnement exact du langage que cette abstraction indissolublement liée au travail de la suggestion. On peut y voir, certes [?], l'exigence même d'une pensée poétique qui emprunte à la philosophie les voies de la spéculation métaphysique. Mais il est sans doute plus

. Le-poème-mallarméen, dans des textes comme les « Feuillets d'Album », est une invitation à saisir autant d'instantanés, dans la pratique simultanément remémorante et oublieuse d'une lecture « semelfactive » qui dépasse la distinction, pour le moins facile, entre l'abstrait et le concret 129 . En somme, il s'agit bien d'aboutir à une lecture vraiment intime, p.435

W. Voir-sur-cette-question and . Steiner, 529-545) et Enza Biagini Sabelli, « Piero Bigongiari : i " giochi del caso? fra teoria, critica e poesia, Problematics of the Concrete Program, p.2005, 1981.

G. Là-encore and . Bachelard, est pas en reste, lorsqu'il se demande, dans L'Intuition de l'instant (op. cit., p. 40), si la « fonction » du poète n'est pas avant tout, en définitive