Évolution morphologique de la lagune à mangrove de la Manche-à-Eau (Guadeloupe, Antilles Françaises) de 1950 - 2004, et sa bathymétrie et sa courantologie en 2007
Résumé
The Manche-à-Eau lagoon, brackish water ecosystem is subject to tide, trade winds and hurricanes. The 2004 map (IGN) is covered of a 90 m aside square, to place 37 spots in a GIS and to limit them on the field with a GPS. From aerial photos, the outlines drawing allows morphological follow up since 1950. Depth is measured at 1437 spots with bathymetric perch and prob. Stream direction is established during stream and ebb tide using ribbon fixed to the spot and a compass. Water volumes at low and high tide allow calculating the water renewal rate, at each tide. The mapping follow-up shows outlines and island stabilization because of the “shield effect” and soil (root peat), small islands aggregation/disaggregation depending of hurricanes passing. The present bathymetry shows the lagoon filling and the channels digging. General streams are subject to trade-winds (SSE-NNW) and
the tide movement to and fro. The up and down water generates a stream channel situated along the outlines and around dips and sandbanks. Water renewal volume (14.8 %) at each tide, combined with an active and various hydrodynamism tends to improve the water quality in this system.
Evolución Morfológica de la Laguna del Manglar Manche-à-EAU (Guadalupe, Antilles Francesas) de 1950 a 2004, y su batimetría eb 2007
La laguna del Manche-à-Eau, ecosistema de agua salobre está sometido a la marea, a los alisios y a los huracanes. El mapa IGN de 2004 está dividido según una malla de 90 m para colocar 37 puntos en un SIG y limitarlos in situ con un GPS. Según las fotografías aéreas, el dibujo de los contornos hace posible el seguimiento morfológico desde 1950. La profundidad se mide en 1437 puntos con una pértiga y una sonda batimétrica. La orientación de las corrientes se establece en el mar y en el reflujo con catavientos fijados en los puntos, y una brújula. Las masas de agua entrantes y salientes permiten el cálculo del volumen de agua renovado durante cada marea. El seguimiento cartográfico muestra una estabilización de los contornos y de la isla debido al “efecto de escudo” y al suelo (turba de raíz), y una agregación/desagregación de los islotes según el paso de los huracanes. De acuerdo a la batimetría actual, se constatan el relleno de la laguna y la excavación de los canales. Las corrientes generales son controladas en superficie por los alisios, vientos de SSE-NNO y por el vaivén de la marea. Los movimientos ascendentes y descendentes de agua generan corrientes profundas a lo largo de los bordes y alrededor de depresiones y bajos. El volumen de agua renovado durante cada marea (14,8%) combinado al hidrodinamismo activo y variado tiende a vivificar este ecosistema.
La lagune de la Manche-à-Eau, écosystème d’eau saumâtre est soumis à la marée, aux alizés et aux ouragans. La carte IGN de 2004 est quadrillée selon une maille de 90 m pour placer 37 points dans un SIG et les borner sur le terrain avec un GPS. D’après les photographies aériennes, le dessin des contours rend possible le suivi morphologique depuis 1950. La profondeur est mesurée à 1437 points avec une perche et une sonde bathymétrique. L’orientation des courants est établie au flot et au jusant avec des penons fixés aux points, et une boussole. Les masses d’eau entrantes et sortantes permettent le calcul du volume d’eau renouvelé à chaque marée. Le suivi cartographique montre, une stabilisation des contours et de l’île due à « l’effet bouclier » et au sol (tourbe racinaire), et une agrégation/désagrégation des îlots selon le passage des ouragans. D’après la bathymétrie actuelle, le comblement de la lagune et le creusement des chenaux sont constatés. Les courants généraux sont gouvernés en surface par les alizés, vent de SSE-NNO et par le va-et-vient de la marée. Les descentes et remontées d’eau obligent ceux-ci à emprunter en profondeur les passages situés le long des berges et autour des dépressions et des hauts-fonds. Le volume d’eau renouvelé à chaque marée (14,8 %) combiné à l’hydrodynamisme actif et varié tend à vivifier cet écosystème.
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