An analysis of the discourses on the role of experimentation in urban production : The Darwin project in Bordeaux
Une analyse des discours sur le rôle d’une expérimentation dans la production urbaine : le projet Darwin à Bordeaux
Résumé
The article analyzes the speeches made about the Darwin Ecosystem in Bordeaux, revealing, in our opinion, different ways of understanding and thinking about the issue of experimentation in the ecological transition. The project is conceived as a hybrid place, combining accommodation for SSE project leaders, cultural associations and businesses, in an approach that aims to be exemplary in terms of sustainable development.
Both private and partly occupied without right or title, Darwin strongly questions the place and role of this type of alternative in the city, especially in view of the conflict that has opposed it for several years to the developer of a ZAC. Darwin appears as a revelation of the tensions between a desire to « do the city differently », in a more flexible and resilient manner, and models that are still dominant, characterized by large-scale projects that are difficult to adapt to change, directly questioning the capacity of urban planning actors to integrate this type of initiative into their projects in the long term.
L’article analyse des discours tenus sur l’écosystème Darwin à Bordeaux, révélateurs, selon nous, de différentes manières de comprendre et de penser la question de l’expérimentation à la transition écologique. Le projet est pensé comme un lieu hybride, couplant hébergement de porteurs de projets du champ de l’ESS, accueil d’associations culturelles et de commerces, dans une démarche se voulant exemplaire en termes de développement durable.
À la fois privé et en partie occupé sans droit ni titre, Darwin interroge fortement la place et le rôle de ce type d’alternative dans la ville, notamment au regard du conflit qui l’oppose depuis plusieurs années à l’aménageur d’une ZAC. Il apparaît comme un révélateur des tensions qui s’opèrent entre une volonté de « faire la ville autrement », de manière plus souple et résiliente, et des modèles encore dominants, caractérisés par des réalisations de grande envergure difficilement adaptables au changement, questionnant directement la capacité des acteurs de l’aménagement de l’espace urbain à intégrer durablement ce type d’initiative dans leurs projets.
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