The principle development
Le principe Développement
Résumé
Who is the man if not a human being in permanent development? But what is this phenomenon called development if not an immanent principle to man? Our present research shows that the human being is ontologically himself, himself as an other, throughout his life. No stage of life, from youth to old age, sickness or health, can be considered to be more human than any other. The development of man is not the accumulation of new competencies for their own sake but rather in order to lose the envelopes (lat.: voloper faluppa) of his omnipotence. The first part of this thesis shows that man must accept his bodily finitude (finiteness) with the mourning inherent in these losses. The second part shows that the meaning of life is invariably found in the intersubjectivity between giving and forgiving, through which man expresses his historicity by living fully in the present. Thus, man must agree not to be considered only in an individual situation but to accept his singularity as one rich in alliances he must re-weave every day. He must cope serenely with his interrelationships with his peers in his given society. To be human is to accept one's "being" as "being-in-relation-to". The principle of development is neither Kantian autonomy nor utilitarian autodetermination, but a law that must be voiced and lived with and thanks to others, a concept that we call conomy. The third part shows that to take his specific position and dignity, man must give sense to his historicity, to his freedom and to the respect that he owes others. To assume this development principle it is to live in an anthropoethic way
Qui est l’homme si ce n’est un être en développement permanent ? Quel est ce phénomène appelé développement si ce n’est un principe immanent à l’homme ? Notre travail montre que l’homme est, ontologiquement soi, soi-même comme un autre, tout au long de sa vie. De ce fait, aucune étape de la vie, jeune ou vieillard, malade ou bien portant, ne peut prétendre à avoir plus de valeur d’humanité qu’une autre. Le développement de l’homme n’est pas accumulation de nouvelles compétences pour elles-mêmes mais est perte de ses enveloppes (lat. : de voloper faluppa) de sa toute-puissance. La première partie montre que l’homme doit assumer sa finitude corporelle avec les deuils inhérents à ces pertes. La seconde montre que le sens de la vie s’inscrit invariablement dans l’intersubjectivité entre dons et pardons, où l’homme exprime son historicité en vivant pleinement ses présent-vécus. Ainsi, l’homme doit accepter ne pas se considérer seulement au singulier mais assumer sa singularité riche de ses alliances à retisser quotidiennement, c'est à dire assumer sereinement son interdépendance avec ceux qu’il côtoie dans une société donnée. Etre homme, c’est assumer son Je-suis comme un Je-suis-parceque-en-relation. La loi que le Je pourra dire n’est ni autonomie kantienne ni autodétermination utilitariste, mais bien une loi qui ne peut se dire et se vivre que par, avec et grâce à autrui(s), concept que nous appelons principe de konomie. La troisième partie montre que pour assumer sa position spécifique, l’homme doit donner du sens à son historicité, à sa liberté et au respect qu’il doit à tout autrui. Assumer son principe développement c’est vivre ensemble une anthropoéthique
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